The Mother Rockers: glam, attitude et fluide en abondance

Québec a son groupe glam rock et il ne fait pas les choses à moitié. The Mother Rockers arrivent maquillés d’insolence, carburent à l’énergie et assument un spectacle où l’image compte autant que le riff. Au micro, Billy Ballz. À la guitare et derrière la caméra, Max Shaft. À la basse, Sticky Steeve. À la batterie, Bobby Coxx. Des pseudonymes taillés pour la scène, nés d’un clin d’œil à leurs vrais noms et d’un humour volontairement irrévérencieux.

Le projet remonte à un ancien groupe de reprises qui a tenu près d’une décennie avant de muter vers la création originale. La pandémie, contre toute attente, a servi de déclencheur. En studio, l’équipe compose, enregistre et met au monde un premier album, Kobra. L’objectif est clair. Reprendre le meilleur des années quatre-vingt et l’injecter dans une production actuelle. On pense à l’attitude de Motley Crue, à la décontraction clinquante de Steel Panther, mais avec un son resserré et des refrains calibrés pour 2025.

Chez The Mother Rockers, l’esthétique est une arme. Cuir, studs, poses bigger than life. Référence avouée, Kiss. Le groupe insiste. Le public vient voir un show, pas seulement entendre un album. Les mises en scène, les lumières et les tenues sont pensées pour créer un impact immédiat. La précision musicale compte, mais la priorité est l’expérience. Il faut que ça regarde, que ça danse, que ça chante, que ça rit.

Côté méthode, l’écriture navigue entre un riff de Max qui déclenche tout et un texte de Billy qui impose le hook. Les chansons naissent souvent d’un échange rapide. Une ligne vocale envoyée par message, un motif de guitare qui colle, puis la structure s’assemble. Le groupe parle de synergie et de complémentarité. Billy gère voix, paroles et direction audio. Max pilote la réalisation vidéo via PMS International. Bobby est directeur/producteur des clips. Chacun apporte son regard jusqu’à verrouiller une signature à la fois tape à l’œil et efficace. Le tout dans le Sleeping Mexican Studio.

Sur scène, le barème d’un soir réussi est simple. Ambiance de fête, connexion directe avec la foule et sueur sur le plancher une fois la salle vidée. Pas besoin de compter les notes parfaites. Il faut livrer un moment qui marque. Le répertoire alterne les morceaux nerveux et les balades à briquets, avec ce sens du refrain accrocheur qui fait lever les bras. La pièce Legend résume bien la recette. Guitares décapantes, groove assumé, clip au visuel musclé. En rappel, I can’t wait montre un autre visage du groupe, plus hymnique, toujours taillé pour le live.

La suite est déjà en chantier. Un vidéoclip thématique jeux vidéo arrive dans le premier tiers de 2026, prélude à un nouvel album. En parallèle, un EP à la couleur légèrement différente est en gestation. Le groupe promet de varier sans trahir l’ADN glam. Quelques dates se placent pour l’an prochain, avec l’intention de muscler la production scénique.

The Mother Rockers cultivent le clinquant avec sérieux. Leur pari est limpide. Offrir au public d’aujourd’hui la flamboyance d’hier, revisitée par une écriture moderne et un sens inné du spectacle. Pour suivre les prochaines annonces et visionner les clips, cap sur Facebook, Instagram, YouTube, Spotify et Amazon Music. Si vous aimez que le rock soit plus grand que nature, vous serez servis.

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