Pourquoi les spectacles dans les bars ont perdu de la valeur depuis les 20 dernières années??

Par Guy Léonard

Dans les années 1990, il s’agissait de ce présenté à notre bar préféré de notre quartier pour voir un bon spectacle du style qu’on aimait. Souvent, y fallait même y faire la file pour pouvoir y entrer. 20 ans à 30 ans plus tard, les spectacles n’attirent plus autant mais pourquoi?

J’ai décidé de mener une petite enquête envers mes contacts musiciens et les bars en question pour y mettre la lumière sur la raison, alors comme Colombo et son imperméable beige, j’ai pris ma mission a cœur. Il me fallait un ou des coupables pour Clore mon enquête.

 

Premier à me répondre surement parce que ca lui rappelait sont baccalauréat en lettre à l’Université, le chanteur du groupe The Under_Score, Dominic Corbeil après quelques minutes de réflexion m’a répondu de sa voix roque: ”Le nombre de bars est beaucoup plus élevé que jadis, ce qui donne plus de choix à la clientèle. Pour les bands, ce n’est plus juste la qualité de la performance qui compte, mais aussi l’originalité du contenu, le marketing, etc.”

Autour du Rocker Alexandre Bertrand de me répondre après lui près de 10 min de réflexion et ca réponse fût: ”Les cellulaires et les réseaux sociaux. Les humains ont besoin de contact et de connexion entres eux. Avant on devait sortir et faire des activités pour pouvoir feeler ça, maintenant les gens s’enferme dans l’illusion de partage des réseaux sociaux. C’est plus fake et vide, mais beaucoup plus facile et accessible, alors la plupart s’en contente. Pourtant il n’y a rien de comparable à l’énergie et la magie d’un spectacle, mais à force de se passer de quelque chose, on en oublie sa valeur.”

File d'attente dans les années 90 devant un bar (photo gracieuseté Journal Les Sables)

Un autre artiste bien impliqué dans la grande Métropole pour le ”booking” a bien accepté de répondre mon enquête a condition que j’enlève la lumière pointé vers lui et tasse mon dictionnaire de la salle interrogatoire fictif, le sympathique David Atman du groupe La Tragédie et écrivain de poème: ”C’est un phénomène social, à mon sens qui est un signe de décadence, plus large que ce qu’on estime. Ça ne s’explique certainement pas uniquement par le fait que la bière et les déplacements coûtent de plus en plus chers, mais plutôt par un sentiment ambiant de désolidarisation exacerbé par la perte du sens de la curiosité. Au final, c’est comme si les gens en venaient à se dire que les algorithmes sont suffisants pour la découvrabilité.”

”Je crois sincèrement que ce n’est pas qu’un problème de popularité c’est seulement que l’offre de divertissement est tellement diluée dans un monde où la tendance est aux nouvelles technologies. En effet, il y a de plus en plus de spectacles en ligne, show sur Youtube Vidéo, streaming et j’en passe. La nouvelle génération penche plus vers les resto-bar, qui préfèrent engager un chansonnier ou un DJ, ce qui enlève les frais liés à l’embauche d’un technicien de son. Si on compare la situation actuelle aux années 90 où les bars étaient le point de rencontre pour plusieurs raisons, c’était celui qui offrait les meilleures opportunités de divertissement qui remportait le gros lot . Aujourd’hui, je me rends compte que tout a changé; c’est donc à nous de nous adapter et de revoir la manière d’être sur scène. Certes, il est évident que l’intérêt des gens pour les bars a énormément diminué, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut baisser les bras et arrêter de vouloir se produire” me répond Francois Savard, chanteur du groupe Northern Tendencies après 1 jour de réflexion.

Après c’est première interrogation, j’avais donc de premiers suspect, qu’est la technologie de plus en plus accessible, rapide et interactive, et le nombre d’établissement grandissant qui en autre sorte diluait la foule à travers trop d’endroit. Maintenant, si on pense aux propriétaires de bar, qu’elle a été leur conséquence. Évidement, la baisse de leur clientèle donc la baisse de revenus. Par conséquent, la création d’évènement amène de plus en plus de risque de perte financier. D’où vient l’explication de la raison pourquoi les établissement évènementiels louent leur salle, scène, bar aux producteurs, musiciens et artistes qui veulent s’y produire. Autrefois, dans les années 90, un bar engageait des musiciens a un prix assez élevé et savaient qu’ils étaient moindrement bon, la place se remplirai comme d’habitude et entraient dans son argent tous en calculant les salaires des employés, technicien de son et de lumières.

Maintenant, pour ne pas perdre le risque et avec raison, les salles demande des sommes de 150$ à 500$ pour la location de leur établissement avec dépôt à la location. Certaines établissement jouent la carte de l’honnêteté et promettre de rembourser ou simplement de pas payé l’autre moitié du montant si la salle est a une certaine quantités remplis ou a un montant de la vente atteinte. D’autres, ne se soucie pas de savoir si c’est plein et se remplisse plus les poches, les affaires sont les affaires. Les musiciens d’aujourd’hui à moins d’avoir une grand notoriété doivent travaillé vingt fois plus fort que dans le temps, ou la musique étais payante et facile a réénuméré.

Ce qui est ironique, c’est même technologie rendent également le publique encore plus facile a approché et donnent aux musiciens une plus grande chance de s’auto produire en publiant leur vidéos, musique, publication aux mondes entiers. Avant l’invention d’Internet, il n’y avais que deux façons de réussir, c’étais simple. Être diffusé dans les radios commerciaux dont un élu sur 1000 réussissait et la voix longue et pénible de monter ca popularité via les tournées de spectacle en gagnant quelques fans par spectacle et en tomber dans l’œil d’un producteur présent. Ne parlons pas des devances des grandes plateformes, ca serait une perte de temps et trop de négativité pour un seul article.

Donc en serrant, mon imperméable beige, et la loupe, j’accuse la technologie responsable pas du décès des spectacles car ils sont toujours présent, mais de la perte d’engouement de la population. La solution est simple, un samedi soir, quelques fois, au lieux de vous blottir sous une couverture à écouter un film sur Netflix, pourquoi juste ne pas retourner voir un spectacle dans votre coin. Ca pourrait, vous rappeler, un passé pas très lointain ou le plaisir étais moins éphémère qu’un écran

8 Comments

  1. Frankie Smith

    Hey très bon

    1. Guy

      merci Frankie et merci de m’avoir dit ton opinion dans la dite article

  2. Louis

    Depuis plus de 5 ans les industrie musical et les plateformes offres des concert visuel Netflix achète certain droit des compagnies .Les grand spectacles pyrotechnique ou grandiose le prix des billets on doubler ,pour faire un concert aujourd hui le prix des location de salle ou les Bar son très dispendieux sans oublier la contribution a la Socan ,aujourd hui il a tellement artiste de la voix ou stars académie ou autres concours que la demande et offre est actuel espérant que les gens sont encouragerons nos artiste .

  3. Pierre LeCavalier

    Très bon mini reportage sur le phénomène. Maintenant que nous connaissons les causes de ce désintéressement et ce désistement du public à notre égard, nous devons trouver des solutions pour attirer les foules vers les scènes où nous nous produisons. Il nous faut trouver un moyen de leur faire réaliser
    qu’il-n’y-a rien comme de voir un “live band” sur scène et que l’ambiance est sans pareil et bien mieux que sur n’importe quel écran.
    Voilà mon opinion.

    1. Guy

      merci beaucoup pour ton commentaire Pierre!!!! Je suis daccord avec toi, si tu as une solution, n’hésite pas à nous le mentionner

  4. GRAVITY BOOTS

    Hello
    Bon article ! Bonne découverte !
    Nous d’expérience parisienne, mais c’est de plus en plus vrai ailleurs on constate que c’est la réglementation sur le niveau sonore des concert qui a freiné le spectacle vivant.
    On ne peut plus vraiment jouer nul part, et il faut dire que le rock ça n’attire plus autant que dans les 90… donc certains acceptent un ou deux musiciens pour un set acoustique et nous refusent nous et nos 3 amplis, la batterie et le synthé qui prends c’est vrai un peu de place.
    Alors certains font exception, et nous soutiennent et il faut les saluer ! Mais ces lieux sont rares . Et bien souvent pour attirer du monde on privilégie les groupes de covers. Dans ces conditions malheureusement tu te rabas sur le numérique pour espérer faire découvrir tes créations…
    Alors merci encore pour cette enquête ( attention quelques fautes de frappe dans le texte à corriger )
    Et peut être à bientôt en concert alors !!

    Le groupe Gravity Boots
    https://linktr.ee/gravity.boots.band

  5. Pierre Goguen

    Tres bon article et sujet. Je suis musicien et organise des shows. Donc voit les 2 coté de la médaille. Dans les années 80 y avais un circuit, tonne de bars, discotheques, bands qui roulaient mais le monde se tenait dans ces place la. Aujourd’hui non. Les habitudes ont changer. Est-ce L’effet internet? Moins de place pour se produire. Plusieurs bars ont fermé et rajoute la pandémie qui a fait très mal. Réalité; les bands amènent grande majorité de leur monde mais quand c’est le meme répertoire, ils vont pas continuer a suivre. Manque de marketing? Comment aller chercher une nouvelle clientele? Y a une saturation. Et c’est certain qu’en tant que musicien tu veux jouer. J’ai mis des efforts avec un bar pour relancer la scène local et fallais que je m’impliques régulierement sur la promo des bands et du bar (et souvent au frais du bar). Autre réalité; y peux etre 10% de bands qui fessait sold out (on parles de 100-120 personnes). 60% qui vont attirer 50-60 personnes et 30% moins que 25. Pas viable .Pourtant majorité tous de bon musiciens. Par manque, les bands vont souvent se jumeler (2-3 bands ensemble) pour attirer plus. Faut pas penser que c’etais de l’or et que le bar faissait du cash sur le dos des musiciens! Les gens boivent pu comme avant. Donc tout ca pour dire, qu’il faut tant bien que mal continuer et essayer des choses dans le but d’attirer.

    1. Guy

      merci pour ton commentaire. Prochain article je démystifie le mythe du bassiste

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