Les Brousquetaires et Futon Zébré au mythique bar La Ripaille à Repentigny.

Accueilli par une bonne odeur de pizza et une chaleur grâce à leur four à bois en cette soirée pluvieuse et froide, je découvrais pour la première fois ce légendaire endroit où plusieurs grands noms ont foulé cette fameuse scène. Un endroit chaleureux et un personnel souriant mon tout de suite mis à mon aise. Une grande scène était de toute évidence le point central de la soirée. Choisissant la table la plus près, j’étais au meilleur endroit pour savourer cette soirée, tel une bonne bière d’une grosse journée d’été.

Bien reçu par Sam, l’un des propriétaires de la maison de Disques Miaou Miaou Musique, qui sera le sujet de ma prochaine chronique, j’ai été présenté aux membres des groupes qui allaient égailler ma soirée. Connaissant déjà une bonne partie des musiciens, j’ai adoré jaser musique avec eux. J’ai senti que le moment présent était leur plus beau cadeau et qu’ils étaient tous excités de gravir la scène pour jouir de leurs milliers d’heures de pratique en catimini. 
Samuel Théberge, Mathieu Boucher et Joel Painchaud de Miaou Miaou Musique

Vers les 21h, le premier groupe Les Brousquetaires, dont j’avais déjà entendu parler, commença leur performance. Accompagné de mon ami Serge (Gloom) Gangloff, ami et éclairagiste pour mes spectacles, un seul regard surpris vers l’autre suffit pour confirmer que le chanteur, Raphael Desgagnés, possédait toute une voix puissante. Ils ont interprété plusieurs succès de Offenbach, Gilles Valiquette et même pour l’occasion des chansons des Cowboys Fringants qui, avec la mort de leur chanteur, ce veut une belle hommage. On se rappelle, ce groupe ont commencé dans cet endroit à leur début.

Les Brousquetaires

Avec seulement quelques jours de pratique pour apprendre ces morceaux, ils ont livré une belle performance qui, on le sentait, venait chercher le cœur du public présent. Trompette, accordéon joué par Anthonin Duchamps, qui fêtait son anniversaire en cette soirée, étaient présent pour ce quintette qui a invité un de leurs amis à jouer de l’harmonica pour quelques chansons.

Rythme, solo de guitare, déhanchement, tout était au rendez-vous pour entamer la première partie de la soirée. Les Brousquetaires, incluant Olivier Turner à la guitare et au piano, Alexis Fréchette à la batterie et Alexis Duchamps à la basse, m’ont bien impressionné par leur talent et leur fougue. Hâte de les revoir sur les planches.

En deuxième partie, le groupe Futon Zébré, pour qui j’ai été le premier à les passé à la radio dans mon émission et premier à les interviewer (j’ai le droit de me péter les bretelles), ont complété la soirée avec leurs chansons originales. Leur aisance sur la scène m’a tout de suite impressionner. La chimie du trio est remarquable, un seul regard suffit entre eux pour se comprendre.

Les voix de Pascal Legault, bassiste, et Renaud Benoit, chanteur et guitariste, s’harmonisaient à la perfection, donnant une belle profondeur à leurs compositions. Une bonne partie des gens présents ont sauté de leur chaise pour s’avancer près de la scène, tel un enchantement au grain du son. À la batterie, Jean-Baptiste Montlibert, originaire de Limou près de Carcassonne en France, dictait le tempo avec brio, mais m’a également surpris avec sa disponibilité à nous jaser, mon ami et moi.

Futon Zébré

Nous sentions vraiment que notre présence le touchait. Bien placé devant les planches, j’ai pu vraiment profiter de l’expertise de ces trois musiciens qui, à ma grande surprise, ont réussi à me faire danser, au grand regret de mon ami qui était découragé de ma performance corporelle (on ne peut pas avoir tous les talents). Comme le premier groupe, ils ont aussi pour l’occasion interprété une chanson des Cowboys Fringants, au grand plaisir des amateurs de ce groupe.

J’ai passé une belle soirée comme je l’aime, avec de la bonne musique et une belle ambiance, entouré de passionnés de musique. Une belle note de 5 sur 5 pour la pizza qui a été digne de la réputation de l’endroit et le service qui était rapide et rempli de sourires. Tel que discuté plus haut, ma prochaine chronique sera sur le ”label” Miaou Miaou Musique et son responsable, avec qui j’ai eu droit de m’entretenir dans la loge de la Ripaille avant le spectacle. Ne manquez pas ça! Mon mot de la fin est vraiment simple : Futon Zébré, un nom à retenir, car vous allez l’entendre souvent dans les prochaines années. Rock on!

Mon mot de la fin est vraiment simple, Futon Zébré un nom a retenir, car vous allez l’entendre souvent dans les prochaines Années, Rock on.