Leave The City, là où la ville s’éteint et la musique commence

Leave The City, l’art de ralentir pour mieux vibrer

Entre folk, pop et éclats électro, Leave The City tisse des chansons qui respirent. Invités au Rôdeur du Crépuscule, Karine, Hubert, Marc-André et Pierre-Olivier ont raconté une trajectoire faite de concours gagnés, de remaniements, puis d’un recentrage clair: écrire une musique unique.

Aux origines, le déclic de la composition

Tout est parti d’un concours. Le groupe, alors formé autour de reprises, se fait approcher par le Festival Émergencia. Il faut composer. Ils s’y essaient, gagnent la finale régionale, enchaînent une autre victoire, puis la pandémie chamboule tout. Des membres quittent, Karine rejoint l’aventure avec sa voix et ses claviers, et le son se transforme.
« On rêvait d’intégrer des synthés et du piano. L’arrivée de Karine a naturellement orienté le groupe », résume Hubert.

Un son aérien, ancré dans le rock

Leave The City revendique un rock ambiant aux teintes atmosphériques, où les claviers éclaircissent les guitares et où les rythmes ménagent l’espace. Les influences se mêlent: jazz, classique, latin, indie.
« On explore une palette large, jusqu’à flirter avec un country à saveur électronique », explique Pierre-Olivier.
La voix de Karine plane, douce et précise, sans effacer l’énergie. Résultat: des titres qui s’ouvrent en confidence et culminent en montée rock, comme une vague lente qui finit par tout emporter.

Écrire, enregistrer, ressentir

Chez Leave The City, la création naît souvent d’un riff capté à la volée lors d’une répétition enregistrée sur téléphone. La mélodie se cherche en yogourt, les mots se posent ensuite, guidés par le rythme et par l’harmonie. Parfois, c’est l’inverse: une émotion vécue débloque un texte longtemps resté muet.
« Je me laisse bercer par l’harmonie. Les mots collent au rythme », confie Karine.

Trois titres qui disent l’ADN du groupe

  • Gaslighter: un récit d’émancipation face à la manipulation. La chanson embrasse la reprise de pouvoir, l’entourage qui aide à retisser la confiance, le souffle qui revient.

  • Night Butterfly: écrite d’abord comme une musique sans paroles, elle a trouvé sa voix quand la vie a fourni l’étincelle.

  • Carmen: pièce phare en concert, intime et très rock à la fois, portée par des synthés lumineux.

« Une bonne chanson doit te faire taper du pied, même quand elle commence tout bas », sourit Marc-André.

Sur scène, l’intime qui séduit

Après un retour remarqué à la Fête des vendanges de Magog, le quatuor a pris goût aux grandes scènes, sans renoncer aux lieux de proximité. L’Escogriffe est dans les cartons, tout comme des dates à Sherbrooke au Baobab et à la microbrasserie Octave à Magog.
Le public, lui, parle d’un bain sonore qui détend et recentre. « On nous dit souvent que ça enveloppe, que ça fait décrocher, puis ça finit par faire lever la salle », note Pierre-Olivier.

Et maintenant

Le groupe a étoffé son répertoire pour proposer des concerts d’une heure trente. Un EP est disponible, d’autres titres arrivent. L’enregistrement des nouvelles chansons se prépare, avec l’envie d’embrasser pleinement cette identité: des compositions cinématographiques, sensibles, qui prennent leur temps pour mieux frapper au cœur.

À écouter tout de suite

Commence par Gaslighter pour le texte, la tension qui monte, la libération finale. Poursuis avec Night Butterfly et guette Carmen en concert.

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