Ils montent sur scène avec une mission simple. Faire revivre la charge émotionnelle, l’énergie et la sincérité qui ont marqué des millions d’auditeurs. MOTJAW, hommage à Linkin Park, n’est pas un pastiche. C’est une transmission.
Le projet naît pendant la pandémie lorsque Tommy décide enfin de foncer. Fan de Linkin Park depuis l’ère Hybrid Theory, il recrute une équipe qui partage la même vision. Le nom vient d’un amalgame des initiales des membres fondateurs. Un clin d’œil à l’esprit hybride du groupe d’origine et à l’idée d’un collectif qui évolue sans perdre sa base.
Sur le plan sonore, la formation vise le rendu des prestations live de Linkin Park plus que la copie des albums studio. Claviers, guitares, rap, voix chantées, éléments électroniques et DJ quand il est là. Des backing tracks servent à étoffer certains passages. Après chaque concert, le groupe se réécoute, décortique, ajuste. Perfectionnistes, oui, mais pour une seule raison. S’améliorer et toucher plus juste.
La dualité vocale chère à Chester Bennington et Mike Shinoda est traitée avec respect et personnalité. Les chanteurs s’approprient les textes en puisant dans leurs expériences. Ils cherchent la texture et le sentiment, pas l’imitation. Cette approche rend naturels les grands moments d’un répertoire qui va de One Step Closer à One More Light, de In the End à New Divide. La setlist couvre presque toute la discographie, avec quelques clins d’œil et réarrangements inspirés des tournées récentes.
Au cœur du spectacle, il y a le message. Résilience, combat intérieur, entraide. MOTJAW prend le temps d’en parler. Parfois un mot s’adresse directement à la salle, parfois un câlin s’impose au parterre. L’objectif est clair. Que tout le monde reparte un peu plus léger. Le public le rend bien. Des ados qui connaissent chaque ligne, des parents qui chantent fort, des fidèles qui suivent le groupe de ville en ville. Quand la foule couvre les micros sur In the End, la communion est totale.
Autour de la musique s’est développée une petite fabrique maison. Sérigraphie, gravure laser, impressions 3D, mascotte « Waltom » adoptée en plein local de répétition. Cette culture du faire ensemble nourrit la cohésion sur scène et teinte l’esthétique du projet. MOTJAW s’implique aussi dans la prévention du suicide via l’événement One more light, prévu les 31 janvier et 1er février 2026, dont les profits sont versés à la cause.
À la sortie, les commentaires se ressemblent. Une énergie contagieuse, une interaction généreuse et l’impression d’avoir vécu une expérience plutôt qu’un simple hommage. MOTJAW réussit ce pari délicat. Honorer un héritage sans le figer, donner au public l’envie de chanter, et rappeler que cette musique parle à toutes les générations.
- Tommy Turbide, Lead vocal, fondateur, Co Band leader, backing track, video, montage video, lumière
- Steve Fortier, Rap vocals, rythm guitar, Co band leader, mix et mastering audio, représentation, booking, repérage
- Jessy Dubé, Drums and percussions
- Fréderic Capasso, Basse
- John Bro’c, Lead Guitar
- Benjamin Descamps, Claviers
- Pascal Crochat, DJ
N’hésitez pas à suivre le band pour en savoir plus.
https://www.facebook.com/M0TJ4W
https://www.instagram.com/motjaw_qc/
https://www.youtube.com/channel/UCREdxQ-Sjnejiex2yR6ov7w
https://www.tiktok.com/@motjaw_qc/
