Entrevue réalisée le 14 septembre 2025 à Hard Hitting Country.
Les débuts: une voix née des veillées
Tout a commencé simplement. Enfant, Frank chantait au camping et lors des soirées familiales. Pas de cours de chant, pas de musiciens dans la famille. Un jour, il tombe sur une photo de son père adolescent sur scène. Déclic. Il poursuit, de façon instinctive, par goût et par encouragements.
Des premiers groupes à un premier album
Frank fonde un premier band avec des amis, puis comprend vite qu’il lui faut des musiciens réellement investis. Il rejoint des formations existantes, passe des auditions, affine sa place au micro. Viennent ensuite les premières chansons originales, testées devant le public, et l’envie de les immortaliser. En 2012 paraît Whisky Ride, un premier album bien accueilli.
L’amour, le Texas, puis le Tennessee
Par un concours de circonstances étonnant, Frank rencontre en ligne celle qui deviendra sa conjointe, une chanteuse originaire du Texas. Le couple s’y installe quelques années avant de migrer vers le Tennessee. Frank se rapproche alors de son rêve d’être près de Nashville, tout en préparant son deuxième album.
Écrire avec le cœur, corriger avec la tête
Chez Frank, l’écriture naît des émotions franches, qu’elles soient lumineuses ou sombres. Les idées coulent lorsqu’il vit intensément une situation. Sa formule est claire : le cœur écrit, la tête ajuste. Le prochain album a déjà son titre, Even the Cowboys Cry, porté par une chanson éponyme.
La scène et ses défis
Frank a connu des spectacles au Québec, surtout en festival, avec de bonnes réactions du public. À Nashville, la réalité diffère : les instrumentistes travaillent souvent à la pige et enchaînent les contrats. Monter un groupe stable demande de sécuriser des dates à l’avance avec des musiciens fiables. Frank avance prudemment, déterminé à présenter ses chansons dans les meilleures conditions.
Un projet parallèle en duo
Avec sa conjointe, Frank développe un projet médiéval folk rock. Elle écrit des textes d’une grande poésie ; il les arrange et compose les mélodies. Ensemble, ils ont déjà accumulé de quoi remplir plusieurs albums et fréquentent régulièrement un studio de confiance pour fixer ces morceaux.
Une musique accessible et accrocheuse
Élevé aux classiques populaires, Frank privilégie des refrains mémorables et des rythmes qui font taper du pied. En entrevue, il propose d’écouter Can’t get rid of you, un titre qui résume bien son approche : mélodie directe, émotion nette, authenticité au premier plan.
Message aux auditeurs
Frank le rappelle avec sincérité : les artistes indépendants vivent de peu. Écouter, partager, faire tourner les chansons sur YouTube et Spotify aide concrètement à poursuivre la création. Chaque lecture compte.
Pour en savoir plus sur Frank Rothery, ses albums, ses chansons et ses spectacles, visitez son site officiel : frankrothery.com.
Merci à Frank Rothery pour cette conversation riche et vraie. Suivre un rêve demande de l’audace, de la patience et du cœur. De Valleyfield à Nashville, son parcours en est la preuve.
